Jean-Claude Julien, mentor d’exception
Les trois grandes leçons retenues de mon expérience de mentorat m’ont permis de réaliser que Jean-Claude Julien est un mentor d’exception, tout simplement.
Dans une expérience de mentorat, il est question de l’humain d’abord et avant tout
« Comment vas-tu? Comment vas-tu vraiment ? C’est important, car selon comment tu te sens, l’entreprise en sera impactée. »; me rappelle mon mentor Jean-Claude Julien à plusieurs reprises en cours d’année. Dans mon expérience de mentorat avec Jean-Claude, j’ai rapidement compris que c’est l’humain d’abord et avant tout dont il est question. L’énergie que tu dégages, les raisons pour lesquels tu le fais et la bonne humeur que tu dégages en tant que personne impactera directement ton entourage et sera transmis par ton équipe à tes clients. Cultiver l’énergie positive et une bonne hygiène de vie transcendera à travers toute l’entreprise. Le projet en lui-même en sera impacté positivement !
Je me concentre, je prends une bonne grande respiration à plein poumons. Je suis là où je voudrais être, ici et maintenant. Je me suis choisi d’abord. Je me suis accordé un temps avec mon mentor. Il m’écoute, me pose les bonnes questions. Le temps s’arrête comme dans une bulle. Je n’entends pas le téléphone. Je reprendrai mes dossiers à mon retour au bureau. Il va l’apprendre en lisant ces lignes… je me garde toujours 1h pour réfléchir à notre discussion et choisir « comment » je vais intégrer mes prises de conscience de la rencontre à ma vie personnelle et d’entreprise. 1h30 de rencontre et 1h d’intégration. 2h30 sur un total d’environ 320 hres par mois. Cet apport à l’humain est amplement mérité! Ça me fait du bien de m’arrêter pour réfléchir autrement.
As-tu du fun ?
« À la base, faut que ce soit le fun! » La vie est trop courte pour demeurer dans un projet lourd. Est-ce que tes yeux brillent quand tu en parles ? Ça dégage l’énergie motrice dont tu as besoin pour aller plus loin. Dans sa sagesse, mon mentor m’a demandé d’explorer la question : « Comment cela pourrait être plus facile ? Se poser la question engendre incessamment les réponses. » J’ai choisi d’adopter la question pour l’année en cours. Régulièrement, je me repositionne en me demandant : « As-tu du plaisir à faire ça ? » Si tu gagnais le gros lot à la loterie, qu’est-ce que tu ferais ? Si ma réponse cette année demeure « Exactement la même chose que ce que je ferais en ce moment ! » Je suis sur mon X et j’ai toute l’énergie dont j’ai besoin pour me réaliser. GO ! On continue !
L’entreprise n’est pas toi !
Je ne me souviens pas que mon mentor l’ai dit aussi clairement, par contre, il s’agit réellement de l’une des grandes leçons que je retiens de nos rencontres. La dissociation du projet de l’entrepreneur est un élément majeur afin de bien diriger un projet avec détachement. Prendre des décisions dans l’émotion ne rend pas service et pourrait, dans certains cas, mettre en péril l’entreprise. C’est moins émotif de cette façon. On pourrait changer de projet, vendre le projet ou tout simplement décider de l’arrêter, peu importe. Cela n’enlèverait rien à tout le bagage appris et tout ce qui a été fait pour y parvenir. C’est une réalisation un peu comme un jardin. On met en place les meilleures conditions, on arrache les mauvais herbes du doute et de la peur… et on ne peut que constater les résultats. Si ça ne fonctionne pas, on se reprend. On ne jette pas la terre. On la fertilise, on draine, on s’informe sur les meilleures techniques, on choisit le moment selon la température des jours à venir. On reprend les mêmes semences ou on tente avec de nouvelles. Le résultat sera assurément différent. Tu pourrais aussi choisir de confier toute cette besogne à quelqu’un qui a le pouce vert et l’expérience. On revient à la base : « As-tu du fun? » Le projet, ce n’est pas toi. Tu peux aussi décider de faire un autre projet. Tu as des compétences et des connaissances qui serviront un désir de réalisation d’un projet ou un autre.
Merci à mon mentor!
Je ne lui dis pas assez. Ces moments de pause me font grandir en tant que personne. Un mot qui résume bien : MERCI ! Je donnerai au suivant assurément !
Josée Boudreault, humaine d’abord !
Présidente de StraTJ – Mesures d’urgence